Ce 22 octobre, nous sommes mobilisés pour la Journée internationale d’action pour la dépathologisation des personnes trans. Dans le monde, il reste encore beaucoup à faire. La lutte pour les personnes trans en est encore qu’à ses balbutiements.
Une dépathologisation en marche
En matière d’avancée des droits pour les personnes trans, l’Espagne est le pays qui a le plus légiféré. Ces derniers temps, la France et le Canada se sont engagés dans des projets de lois pour dépathologiser ces individus. Ces dernières semaines, Paris a adopté une lois facilitant le changement d’état civil. Les personnes trans doivent cependant passer par le tribunal de grande instance avant de voir son état civil changer. Le Canada voudrait, quant à lui, autoriser cette population à enregistrer son genre directement auprès d’un agent de l’état civil.
Discrimination et criminalisation
Malgré ces petites avancées, la situation des personnes trans dans le monde est alarmante. Ce groupe social se voit sans cesse persécuté, à l’instar du projet de loi russe leur interdisant de conduire. En Afrique, la Mauritanie et le Soudan applique la peine de mort. Au total, soixante-dix-neuf pays considèrent la transexualité comme illégale, voire comme un crime.
Le conditionnement de nos corps par les États est intolérable. En limitant les libertés des personnes trans, les gouvernements ne renforcent pas seulement la haine et les discriminations à leur égard, ils participent délibérément à l’isolement social et à l’appauvrissement économique de ces individus.
Pauvreté des programmes internationaux
Cette journée est d’autant plus importante qu’elle mériterait toute l’attention des bailleurs de fonds, mais aussi des organisations à but social et humanitaire. Trop peu de programmes sont développés pour soutenir ces groupes sociaux : que ce soit dans la plaidoirie, dans les projets de développement, dans les études et les expertises en santé publique, sur l’éducation, sur les lieux de travail, etc.
Solidarité Internationale LGBTQI tente de développer ses programmes envers ces personnes et invitent toute personne intéressée par ce thème à soutenir bénévolement notre association.
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