Le 22 novembre dernier, Vitit Muntarbhorn a prononcé son premier discours et a fixé son agenda pour 2017. Comme nous le rappelions mardi dernier, l’assemblée générale des Nations Unies a maintenu son poste.
Un rappel sur la haine et les discriminations LGBTQIphobes
Dans son allocution du 22 novembre dernier, Vitit Muntarbhorn rappelle que 70 pays dans le monde criminalisent encore les personnes lesbiennes, gaies et bisexuelles. De nombreux Etats empêchent toujours les personnes trans de changer de sexe et/ou d’affirmer leur identité. Il souligne également la trop longue invisibilité des intersexes alors que ce groupe social subit dans plusieurs régions du monde des traitements médicaux qui les affligera à vie.
Par ailleurs, le nouvel expert alerte tous les acteurs étatiques et civiles sur la déferlante de propos LGBTQIphobes circulant à l’école, dans la famille, dans l’environnement quotidien des jeunes. Des injures et des violences qui se partagent librement sur les réseaux sociaux et qui déforment la réalité de l’homosexualité, de la bisexualité, de la transidentité et de l’intersexualité.
Les cinq axes d’intervention à l’égard des personnes LGBTI
Vitit Muntarbhorn a prononcé dans son discours ses cinq axes d’intervention :
- décriminalisation des relations entre personnes de même sexe,
- lutte contre stigmatisation des LGBTI, considérés à tort comme des personnes ayant un « problème » ou un « désordre psychique »,
- reconnaissance de l’orientation sexuelle et de l’identité de genre,
- lutte contre les constructions imaginaires sur les personnes LGBTQI,
- enseignement sur la diversité des genres et des sexualités chez les jeunes.
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